La formation « Traduction et terminologie des sciences de l’environnement » de la Société française des traducteurs (SFT), plongée dans l’univers riche et complexe de l’environnement
Traduire l’environnement, c’est s’immerger dans un système tentaculaire : de la recherche fondamentale et appliquée aux travaux des organisations internationales en passant par la vulgarisation ou la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE), les ramifications s’étendent, se divisent, se croisent et s’entrecoupent.
Lors de cette formation organisée à Nantes en ce jeudi de septembre 2020, nous avons établi le rôle central du traducteur professionnel dans le transfert des connaissances scientifiques et techniques, avant d’analyser la classification des domaines et sous-domaines de l’environnement, la typologie des textes et les publics cibles. Nous avons également mené une discussion passionnante autour de la question de la barrière de la langue pour la circulation de l’information scientifique.
La séance s’est prolongée par des ateliers pratiques sur les « intraduisibles », l’orthotypographie ou la recherche terminologique et documentaire (constitution de corpus).
Services écosystémiques, pollution des sols, objectifs de développement durable de l’ONU, traduction de la littérature grise ou de la communication environnementale… les thèmes étaient aussi variés que pertinents.
Quoi de mieux qu’une formation spécialisante avec des professionnelles du métier pour enrichir et consolider ses pratiques ? Et quel plaisir de retrouver des consœurs en présentiel après les confinements du printemps !